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Le Chaudron d'une Fée
7 juin 2005

Expo Renaissance chez le Maître !!!

Le Maître c'est lui

LE ROI DES CUISINIERS...

LE CUISINIER DES ROIS...

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AUGUSTE ESCOFFIER

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Renseignements et Biographie chippés ici
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1846

Le 28 Octobre, naissance d'Auguste ESCOFFIER à Villeneuve-Loubet, village situé à 15 km de Nice.

1859

Il a 13 ans et commence à travailler chez son oncle au Restaurant Français à Nice, comme apprenti. Il s'initie, non seulement à la cuisine, mais à tous les autres services, achats et service de table.

1864

Travaille à l'Hôtel Bellevue à Nice. Il y rencontre le propriétaire du petit Moulin Rouge à Paris, M. Bardoux, venu à Nice pour soigner sa fille malade.

1865

Paris. Il a 19 ans. Il devient commis rôtisseur, puis saucier au Petit Moulin Rouge, rue d'Antin.

1866

Période militaire de 5 mois.

1870

Guerre franco-prussienne. Chef de cuisine à Metz, au quartier général de l'armée du Rhin, à la demande du colonel d'Andlau. Après la chute de Metz, il devient chef de cuisine au quartier général de Mac-Mahon, prisonnier à Wiesbaden.Il écrit alors les " Mémoires d'un cuisinier de l'Armée du Rhin "

1871

Retour à Paris. chef de cuisine du Colonel Comte de Waldner qui commanda ce régiment.

1872

Saison d'hiver à Nice, comme chef de cuisine de l'Hôtel du Luxembourg.

1873

Retour à Paris. Chef de cuisine au Petit Moulin Rouge, restaurant toujours à la mode dont les familiers sont le duc de Morny, Gambetta, le Prince de Galles, Mac-Mahon, Sarah Bernhardt....
C'est alors qu'il invente la tomate concassée en boîte

1876

Il ouvre à Cannes son propre restaurant, Le Faisan Doré. Il se partagera, pendant plusieurs années, entre Paris et Cannes.

1878

Le 15 août, il quitte définitivement le Petit Moulin Rouge. Le 28 août, il épouse Delphine Daffis, fille de l'éditeur Paul Daffis, dont il aura trois enfants : Paul, Daniel, et Germaine.

1879

Il prend la direction de la maison Chevet, au Palais Royal, à Paris.

1880

Saison comme chef de cuisine du restaurant du Casino à Boulogne-sur-Mer.

1881

Chef de cuisine du Restaurant Maire, à Paris, dont le propriétaire est M. Paillard.

1884

Fonde la revue "l'Art Culinaire". Engagé comme chef de cuisine du Grand Hôtel à Monte-Carlo par César Ritz qui en est le directeur et Madame Jungbluth la propriétaire. C'est là le début d'une longue collaboration entre César Ritz et Auguste Escoffier. Jusqu'en 1888, ils vont se partager pendant la saison d'hiver au Grand Hôtel de Monte-Carlo et pendant celle d'été au Grand National de Lucerne.Là, Escoffier va commencer de révolutionner la cuisine.

1885

1885 Publication des " Fleurs en cire "

1888

Ritz quitte la direction du Grand Hôtel de Monte-Carlo et du National de Lucerne pour diriger un hôtel à Baden-Baden et l'Hôtel de Provence à Cannes. Il se sépare provisoirement d'Auguste Escoffier qui continue à travailler à Monte-Carlo et à Lucerne.

1890

Escoffier prend la direction des cuisines du Savoy à Londres, prestigieux établissement construit par d'Oily Carte, homme d'affaires international, et dont Ritz prend la direction générale. Le Savoy devient le rendez-vous de l'élite internationale. Le Duc d'Orléans, exilé, y avait ses appartements privés. La cantatrice Nellie Melba y habita en 1892-93. 
Pendant sept ans, Auguste Escoffier va servir les grands de ce monde et créer ses plats restés célèbres : les filets de sole Coquelin, le homard aux feux éternels, la volaille à la Derby, la pêche Melba, les cuisses de nymphe à l'aurore, les suprêmes de volaille Jeannette, etc ...

1895

Ouverture du Grand Hôtel à Rome

1897

Ritz crée la Société Ritz Dévelopment. Des difficultés surgissent entre lui et les propriétaires du Savoy. Il donne sa démission. Escoffier et les autres cadres du Savoy (Echenard, Agostini et Henry Elles) le suivent.

1898

Le 5 juin, Ritz ouvre à Paris l'hôtel de sa société : le Ritz, place Vendôme. Escoffier a organisé l'installation des cuisines et il en prend la direction. Le succès du Ritz est immédiat.

1899

Retour à Londres pour l'installation des cuisines du Carlton, dont Ritz devait prendre la direction. Ouverture du Carlton le 1er juillet. Escoffier en dirige les cuisines. Ses célèbres clients le suivent. Il y restera jusqu'en 1920.

1903

Première parution du "Guide Culinaire".

1904

Escoffier aménage les cuisines des restaurants des paquebots de la Compagnie de navigation allemande "Hamburg Amerika Lines".

1906

19 juin, à bord de l'Amerika, rencontre avec l'empereur d'Allemagne, Guillaume II.

1907

Premier voyage aux USA.

1909

Jubilé professionnel, fêté au restaurant Monico à Londres. Escoffier demande que le montant de la souscription faite pour lui offrir un souvenir soit remise à la maison de retraite des vieux cuisiniers.

1910

Il publie son "Projet d'extinction du paupérisme".

1911

Incendie du Carlton. Publication de la revue "Le carnet d'Epicure".

1912

Création de la Ligue des Gourmands. 25 mai, premier Dîner d'Epicure.Nouvelle rencontre avec l'Empereur Guillaume, au cours de la croisière inaugurale de l'Imperator, paquebot de la Hamburg New-York Line. Deuxième voyage aux U.S.A. Publication du "Livre des menus".

1914

Juillet : dernier Dîner d'Epicure dans cent quarante sept villes. Grande activité au Carlton. Il forme un comité pour venir en aide aux familles des cuisiniers mobilisés en France.

1919

Escoffier a 73 ans.Il publie " L'aide-mémoire culinaire ". Le Président Raymond Poincaré, en visite à Londres pour célébrer le premier anniversaire de l'Armistice, lui remet la Légion d'Honneur le 11 novembre.

1920

Il quitte le Carlton et Londres pour prendre sa retraite à Monte-Carlo auprès de sa femme qui n'a cessé d'y habiter. Nombreux déplacements en France et à l'étranger pour des manifestations professionnelles, inaugurations d'expositions et concours culinaires.

1921

Il continue d'écrire de nombreux articles. Quatrième édition du "Guide culinaire".

1923

Parution de "l'Aide-mémoire culinaire".

1926

Troisième voyage aux USA.

1928

Escoffier est fait Officier de la Légion d'Honneur par le Président Edouard Herriot.

1930

Quatrième voyage aux USA pour l'ouverture de l'Hôtel Pierre.

1934

Publication de "Ma cuisine".

1935

Le 12 février, il meurt à Monte-Carlo, deux semaines après son épouse Delphine. Obsèques solennelles en l'Eglise Saint-Charles. Inhumation dans le caveau de famille à Villeneuve-Loubet.

Révolution dans la cuisine

Escoffier raffine sans cesse. Ritz accepte d'enthousiasme les idées révolutionnaires de son chef. Adieu la cuisine architecturale, les plats savamment échafaudés mais trop souvent indigestes ! A la présentation monumentale fait place la présentation confortable. Escoffier n'a qu'une idée : le client doit sur la table pouvoir profiter du menu avec le maximum de confort. Le plat carré à bords relevés est inauguré, en métal argenté pour conserver aux aliments leur chaleur. La vaisselle doit s'affiner et s'adapter à la commodité de consommation des aliments .
A cette époque du Grand Hôtel de Monte-Carlo, Escoffier lit et travaille sans relâche. Sa réputation de grand cuisinier ne cesse de s'affirmer. Ses menus, comme autant de trophées, se couvrent de mets nouveaux, aux noms prestigieux. Dans la clientèle de Monte-Carlo, la femme commence à régner d'une manière souveraine. Il sert de très grandes dames et aussi les comédiennes, les cantatrices les plus célèbres et les beautés les plus admirées de l'époque. Madame Ritz demandait à Escoffier, quelques années plus tard: "Mais quel est donc le secret de votre art ? Bien des réponses ont été faites à ce sujet, mais j'aimerais connaître de votre bouche la vraie raison de votre succès ?" - "Madame, répondit-il en souriant, mon succès vient de ce que mes meilleurs plats ont été créés pour des dames".
Il est de fait que le livre de menus de ce grand cuisinier fait un peu figure d'une nouvelle ballade des dames du temps jadis : Salade Réjane, Mignonnettes de Cailles Rachel, Poires Mary Garden, Poularde Adelina Patti, Coupe Yvette, Fraises Sarah Bernhardt, Pêche, Poire et Coupe Melba, Isabelle, Eve, Solange, Hélène, Alice, Georgette, Cecilia, Rosemonde, Dora, Katinka...
Cette organisation durera sept années, jusqu'en avril 1890, date d'ouverture du Savoy Hôtel à Londres, dont Ritz a pris la direction, confiant celle des cuisines à Escoffier. Ils y resteront jusqu'en 1897 et feront de cet hôtel le plus somptueux d'Europe, fréquenté par une clientèle riche et princière.

Mondialisation de la cuisine française

C'est au Carlton qu'il imaginera des plats qui sont encore exécutés de nos jours, qui lui permettront de varier ses "menus à prix fixe", apportera la touche finale à la fameuse "Pêche Melba" et, surtout, écrira davantage.
Le "Guide Culinaire" en collaboration avec Philéas Gilbert et Emile Fétu, paraîtra en 1903, sera plusieurs fois complété et réédité en 1907, 1912, puis en 1921.
En 1911, il crée une revue intitulée "Le Carnet d'Epicure" dans le but de faire connaître les beautés des sites et monuments français aux Anglais et aussi les produits et l'art de les accommoder. Puis, en Février 1912, avec quelques amis, "La Ligue des Gourmands" qui sera à l'origine des célèbres "Dîners d'Epicure". Ces dîners, où les convives dans différentes villes consommeront le même menu décidé par Escoffier, remporteront un immense succès. Le dernier aura lieu en Juin 1914, dans cent quarante sept villes différentes et unira plus de dix mille personnes. A la veille de la première guerre mondiale, Escoffier aura ainsi réussi la mondialisation de la cuisine française.
En même temps Escoffier surveillera et fera l'ouverture des hôtels les plus luxueux d'Europe et d'Amérique : l'Hôtel des Thermes à Salsomaggiore, en Italie ; le Ritz-Carlton à Londres, à New-York, à Montréal, à Philadelphie, à Pittsburgh, à Budapest, à Madrid. Pour ces hôtels, il composait la brigade de cuisine, choisissant le chef et les chefs de parties. Les cuisiniers étaient recrutés sur place.

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La Fondation Auguste Escoffier se situe dans la maison natale du Maître, au coeur du vieux village de Villeneuve-Loubet ( Alpes Maritimes - France ). Elle fut remarquablement restaurée et agencée par Roger Seassal, architecte en chef du gouvernement, premier Grand Prix de Rome et membre de l'Institut. Elle abrite le Musée de l'Art Culinaire qui ouvrit ses portes le 2 mai 1966.

Je vais donc vous emmener en ballade, chez Monsieur ESCOFFIER, musée où Jujube ma soeur exerce sa passion et son métier, et où elle a préparé de A à Z cette exposition (avec l'aide complice de Lobidibulle sa très chère collègue)...

Elle a fait un travail collossal, et grandiose, je lui dois bien un petit hommage et quelques lignes, ce n'est pas parce que c'est ma soeur, mais son travail est remarquable et fût d'ailleurs très remarqué !!!

Bravo Juju et continue, ta passion est communicative...

Voici donc de quoi il s'agit :

MUSEE ESCOFFIER DE L'ART CULINAIRE

EXPOSITION JUSQU'AU 30 OCTOBRE 2005

CUISINE ET TABLE DE COUR A LA RENAISSANCE

Et voici qu'au moment même où je rédige mon Article pour vous, Jujube me vient en aide en m'envoyant ce petit Texte ci-après qu'elle vient de rédiger spécialement pour Le Chaudron d'une Fée (merci ma Jujube)

Voyagez dans les couloirs du temps, en remontant aux XV et XVI ème siècles, laissez-vous conter les usages de table, les receptes, les coustumes et les découvertes de l'époque. Le narrateur estoy le maistre cuisinier Lancelot de Casteau Montois !
C'estoy grand étonnement et moult ripailles en ce temps de la Renaissance, où cygne et faisan rostis sont revestus de leur plumage pour le service, les sucreries, fruits confits et syrops de roses sont les favoris, les artichoux et les fèves les légumes de prédilection, et enfin l'Ipocras bu à foison aux saveurs de moult épices: cannelle, gingembre, clou de girofle........
"Les usages fraançoys à la table Renaissance" expo jusqu'au 30 Octobre au Musée Escoffier de l'Art Culinaire, ts les jours de 14.00 à 18.00 sauf samedis et jrs fériés.

La plaque qui orne l'entrée du Musée Escoffier

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Un pan de mur de l'entrée du Musée

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Les cuivres du Maître

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Un Mortier énorme et magnifique

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Début de l'expo au Premier étage...

La découverte des épices, mais je compte sur Jujube pour venir agrémenter mes textes dés qu'elle sera un peu plus disponible !!!

JUJUBE DIT : La table aux épices c'est une ronde des épices pour toucher et sentir......

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Jujube et Lobidibulle, en costume d'époque, et oui elles vont jusque là !!!

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Une des vitrines de l'Exposition, avec tentures, vaisselles et décor d'époque...

JUJUBE DIT : Le service dans la vitrine c'est une reconstitution du 16ème Siècle, avec la fourchette à deux dents et le plat "couvert" d'où notre expression mettre le "couvert" car ils avaient peur de l'empoisonnement (d'ailleurs tiens, revisionner La Reine Margot !!!)

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Alors lui je ne me souviens plus de qui il est, mais Jujube va venir m'aider tout bientôt, et oui je suis mauvaise eleve, mais j'ai une excuse j'étais tellement occupé a faire des photos dés que les invités m'en laissaient le temps que je n'ai pas tout suivi (en plus mes photos sont floues )!!!

JUJUBE DIT : Alors le mannequin en photo c Lancelot de Casteau, enfin une évocation de sa personne bien entendu, il était cuisinier à la fin du 16° siècle et a écrit Ouverture de Cuisine en 1604 (Lièges).

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De plus prés

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LE CHAUDRON D UNE FEE !!! Et même que c'est ma Mamie qui a preté ce Chaudron pour l'expo !!!

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Vous avez donc ici une piéce en PASTILLAGE, réalisé par Monsieur ??? (Jujube à l'aide) très grand patissier de la Côte d'Azur....

JUJUBE DIT : La pièce en pastillage c'est Monsieur Charles Céva qui l'a faite, il tient le "Palais du Sucre" à St Laurent du Var; enfin c'est plutôt son fils Jean-Jacques car Charles est retraité et il a donc plus le temps de nous faire des merveilles pareilles.

Mais qu'est ce que c'est le Pastillage ???

Réponse juste en dessous pour ceux que ça interessent

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Le pastillage

Recette

Ingrédients

Quantités

Sucre glace

1 kg

Gélatine

30 gr ( soit 10 feuilles)

Eau

100 gr

Fabrication

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l’eau froide.

  • Bien les essorer puis les faire fondre à feu doux dans les 100 gr d’eau sans cesser de remuer.

  • Verser l’eau et la gélatine fondue sur le sucre glace préalablement pesé , tamisé et préparé dans la cuve du batteur mélangeur ou à la main sur la table.

  • Pétrir l’ensemble afin d’obtenir une pâte homogène.

  • Bouler la pâte puis la recouvrir d’un plastique bien propre.

  • Abaisser la pâte à épaisseur voulue, découper les pièces.

  • Laisser sécher plusieurs jours le pastillage, retourner les pièces pendant le séchage.

  • Assembler vos pièces à l’aide de la glace royale.

    Utilisation

    Actuellement le pastillage est à la base de nombreuses pièces artistiques et tient une bonne place au palmarès dans les expositions de travaux en sucre.

  • On utilise pour réaliser des reproductions d’instruments de musique, des églises ou cathédrales etc.

    Remarques

    Le pastillage peut être coloré selon les besoins.

  • Veuillez toujours à le travailler avec le plus de propreté possible.

  • Dés que le pastillage est parfaitement sec, le brosser soigneusement pour ôter toute trace d’amidon qui gênerait ensuite le collage.

  • Eviter de sécher les pièces en pastillage dans une étuve à une trop haute température, cela risque de provoquer des crevasses.
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    IMPRESSIONANT !!!

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    Ouverture sur de nouvelles découvertes, le Café, le Cacao, le Maïs, la pomme de terre et autres mets que nous utilisons plusieurs fois par jour aujourd'hui !!!

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    Un panier de Saveurs Végétariennes

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    Les pistoles de Brignoles

                                                                 La Légende de la Prune de Brignoles

    On raconte qu'il y a fort longtemps, le Seigneur de Vins grand propriétaire foncier de notre ville, refusant de payer ses impôts s'attira la colère des Brignolais. Ces derniers saccagèrent ses terres, et coupèrent tous les arbres de ses vergers. C'est ainsi qu'auraient péri les fameux pruniers, ce qui entraîna la perte du commerce des prunes de Brignoles, au profit des prunes de Digne. Un seul prunier aurait survécu à ce désastre, caché dans le jardin du presbytère. Protégée, cette variété de perdrigon violet aurait traversé les siècles, attendant qu'une main vienne prendre ses plus beaux rameaux, pour multiplier la variété oubliée.

    Explications empruntées ici

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    Un des Textes de l'Exposition, sur la Salade et une image de Gargantua !!!

    JUJUBE DIT : Le Texte sur la Salade est un poème magnifique de Ronsard

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    Le Vin

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    Les Découvertes d'un peu plus prés

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    Le véritable Potager du Musée ESCOFFIER

    Les premiers fourneaux, dits « potager à foyer ouvert et à charbon de bois » apparaissent et provoquent une véritable révolution. Ils remplacent la seule source de chaleur jusqu’à là existante : la cheminée. Les mets sont ainsi plus faciles à surveiller et peuvent mieux mijoter (18éme Siècle si je ne m'abuse, a vérifier par Jujube une fois de plus)...

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    Autre vue

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    Mon menu favori qui trône au Musée et qui chaque fois me fait très plaisir a lire...

    Jujube vous rédigera un petit Article aussi rien que pour ce Menu car il a son Histoire et qu'elle Histoire...

    Bien que je la connaisse, je prefere que ce soit ma soeur qui vous la raconte, elle le fait si bien ...

    JUJUBE DIT :Voici le menu du Siège, c'est lorsque Paris était assiégé par les Prussiens en 1870, ils ont fait un menu avec les animaux du zoo de paris, ils avaient la pression car c'était le 25 décembre et il fallait un bon diner pour les riches notables parisiens, alors les jeunes cuisiniers ont demandé au directeur du zoo...

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    Divers Menu des Jours Fastes, exposés en permanence au Musée ESCOFFIER

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    Voici une pièce réalisé en Sucre spécialement pour l'Exposition

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    Ici on voit un peu mieux, vous me pardonnerez la qualité des Photos, mais l'éclairage ne m'a pas du tout aidé, puis il y avait beaucoup de monde pour cette Première

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    Une autre piéce en Pastillage, qui fait partie de l'Exposition permanente du Musée

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    Voilà ma petite Jujube, en train de narrer les Festoiements de l'Epoque à une Journaliste (vous remarquerez que j'ai joué avec le miroir lol)

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    Jujube et sa plus belle création je crois

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    Après toutes ces Photos, cette écoute studieuse, cette visite merveilleuse, nous avons eu droit à une dégustation, que j'ai pris en cours de route car je tenais a faire un maximum de Photos, si bien que pour vous je me suis sacrifié et j'ai raté le Salé !!!

    Mais ne vous inquietez pas je me suis rattrapé, en goûtant à l'Hypocras

    L'Hypocras (Ypocras)

    Cette boisson doit son nom à Hippocrate (célèbre médecin de l'antiquité et père de la médecine). On peut imaginé que l'on vouait des vertus médicinales à ce vin servi principalement en hiver, comme apéritif ou dessert.


    Recette :


    1 litre de vin rouge (un vin de table modeste)
    20 grammes de gingembre frais
    20 grammes de cannelle en bâton
    125 grammes de sucre
    5 clous de girofle
    5 noix de cardamome
    1 cuillère à café d'eau de rose

    Videz votre bouteille de vin dans un récipient, ajoutez-y l'eau de rose et le sucre.
    Agitez jusqu'à dissolution complète du sucre.

    Râpez le gingembre, broyez les bâton de cannelle.
    Insérez dans votre mignonnette le gingembre, les morceaux de cannelle, les clous de girofle et les noix de cardamome.

    Placez votre mignonnette dans votre récipient contenant le vin. Laissez macérer de 4 à 8 jours.
    Filtrez le contenu du récipient et mettre en bouteille.
    Servir frais à l'apéritif ou au dessert.

    Je l'ai donc goûté au Vin Rouge mais aussi au Vin Blanc (une autre version)

    Et avec ça de délicieuses douceurs que j'ai réussi a prendre en Photos avant que les Invités ne se jettent dessus (moi la première)

    Il y avait pamis ces douceurs des Madeleines à l'Ecorce d'Oranges Confites, puis des Sablés sur lesquels il y avait une sorte de Marmelade d'Oranges Amères (un délice), des Sablés aux Epices, mais pour moi la grande révélation fût les Macarons au Gingembre !!!

    Tout ceci fût préparé par Mr ??? célèbre Patissier de la Côte d'Azur...

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    THE MACARONS !!!!

    Une finesse, une légéreté, une douceur mélée agréablement au côté poivré du Gingembre, enfin vous l'aurez compris ce n'était QUE DU BONHEUR !!!!

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    Pour finir voici Jujube et Lobidibulle, qui avaient finis par s'échanger les "coiffes", et qui ont accépté de poser pour vous, auprès du Celebre Michel de Notre Dame (Nostradamus), qui fût prété au Musée pour cette Exposition....

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    J'espere que cet Article ne vous aura pas ennuyé, pour ma part j'ai adoré le rédiger pour vous, il est vrai que cela change un peu de mes basiques recettes de Popotte, mais cela reste Culinaire malgré tout et cela m'a beaucoup apporté...

    Pour tout ça je remercie bien entendu, Jujube et Lobidibulle, ainsi que le Musée et la Fondation à qui je souhaite très longue Vie...

    Merci aussi à

    Bisous et Jujube ne devrait pas trop tarder a étoffer mon Article, et a y apporter des corrections si elles s'averent necessaires...

    PS : Après cette délicieuse mise en bouche au Musée, nous sommes partis dîner en famille, dans un Restaurant que nous aimons beaucoup, chez Nino, à Théoule sur Mer, et ça ce sera surement mon prochain article...

    PS1 : Pas de chance mon correcteur d'orthographe est en panne et ne veut rien savoir, qui plus est je n'ai même pas le temps de me relire, vous aurez donc cet Article livré tel quel avec probablement pas mal de fautes, et quelques imperfections mais je réglerai ça dés mon retour... Merci donc de votre indulgence......

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    Commentaires
    A
    bonsoir Clochette, je viens de parcourir quelques dizaines de tes billets pour trouver celui que je cherchais ! merci pour la recette de l'hypocras.
    É
    çà me rappelle avec plaisir cette belle visite nocturne après notre virée niçoise...<br /> merci clochette et jujube
    L
    Je sais que les commentaires te tiennent à coeur, et imagine ma<br /> frustration chaque fois que tu me dis que ça marche pas, alors je fais une<br /> énième tentative.<br /> Photos magnifiques, comme d'habitude, je ne sais pas où tu vas chercher<br /> toues ces idées et cette patience pour parvenir à faire de ce blog, un<br /> endroit très agréable à regarder.<br /> <br /> big Biz et continue !!!!
    J
    Eh ben ma soeurette ..........respect, tu n'as pas chômé!!! boudiw.......... une mine d'information sur le musée c'est SU PERRRRRRRRRRRRRRRR !! Alors le mannequin en photo c Lancelot de Casteau, enfin une évocation de sa personne bien entendu, il était cuisinier à la fin du 16° siècle et a écrit Ouverture de Cuisine en 1604 (Lièges). Le texte sur la salade est un poème de Ronsard, magnifique, la pièce en pastillage c'est Monsieur Charles Céva qui l'a fait il tient le "Palais du Sucre" à St Laurent du Var; enfin son fils JJacques car Charles est retraité et a + le tmps de nous faire des merveilles pareilles.<br /> Le service dans la vitrine c'est une reconstitution du 16° avec la fourchette à 2 dents et le plat "couvert" d'où notre expression mettre le "couvert" car ils avaient peur de l'empoisonnement (d'ailleurs tiens revisionner la reine margot !!) et la table aux épices c'est une ronde des épices pour toucher et sentir......<br /> je sais plus après ce que je dois te dire c plus en rapport avec l'expo euhhhhhhhhhh, oui le menu du siège c'est lorsque Paris était assiégé par les prussiens en 1870, ils ont fait un menu avec les animaux du zoo de paris, ils avaient la pression car c'était le 25 décembre et il fallait un bon diner pour les riches notables parisiens, alors les jeunes cuisiniers ont demandé au directeur du zoo...<br /> Bravo ma ninette et merci au nom du musée car là c un très joli hommage !<br /> ta julilenté<br /> ps: où as tu trouvé cette photo avec les trois fleurs de lys ???? keskegéri c pas le musée !
    S
    Ce grand homme est une de mes idoles, bien loin de celles de ma jeunesse ...J'ai déjà gouté l'hypocras, c'est très bon, mais maintenant que j'ai la recette, je vais en faire pour que les amis testent. Merci pour toutes ces infos et ces belles photos.
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